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Bienvenue sur le blog de Leila - Tu y trouveras comme dit le slogan "Un peu de tout et beaucoup de rien"Un blog pour toi et moi et aussi pour nous.De la Zicq, essentiellement du rap, mais aussi des "jeux" et des messages perso pour les miens .... Allez venez faire un ptit tour et lacher vos com's

28 Jan

Techno quoi ?

Publié par Leila  - Catégories :  #PARTAGER

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DANS QUELLE SITUATION EST VOUS ?


 

25 ans : Surinvestir l'entreprise
Le premier job est une naissance. Il implique un changement d'image de soi et un changement d'environnement : renoncer à l'adolescence et au confort du domicile parental, choisir de s'identifier à un métier, à un secteur, à une entreprise avec ses rites et ses valeurs. Certains, incapables de faire ce deuil, se réfugient dans le statut d'éternel étudiant. D'autres foncent tête baissée dans la vie active. Ayant perdu leurs anciens repères, ils surinvestissent leur vie professionnelle sans l'avoir vraiment choisi et s'adonnent sans modération aux premières ivresses du travail salarié. Ils se suradaptent à l'entreprise, lui appliquent abusivement les seuls modèles qu'ils connaissent : celui de la famille (faire plaisir à son chef, être le préféré ou le rebelle, le second, etc.) ou celui de l'école (avoir de bonnes notes, préparer parfaitement ses dossiers, faire ses devoirs le dimanche à la maison...). Cette période engendre une intense fatigue physique : le changement de rythme biologique coïncide avec les premières responsabilités familiales. La plupart du temps, une étape importante est franchie lorsque le jeune professionnel se heurte à ses premiers échecs.
30 ans : Surmonter ses premiers échecs
" J'ai démarré sur les chapeaux de roues, se souvient Annelise, jeune et brillante assistante de direction. Tout le monde me disait que j'étais formidable, on applaudissait la moindre de mes initiatives. Et puis j'ai changé de service et, là, j'ai eu l'impression que ma cote s'effondrait. " Suivie en coaching pour une grave perte de confiance, Annelise illustre la crise des 30 ans. Il est normal de se tromper, de ne pas toujours atteindre ses objectifs. Mais pour ces jeunes professionnels soucieux de bien faire, l'erreur est vécue comme une insupportable dévalorisation. Toute l'entreprise est organisée de façon à gratifier celui qui y contribue, fût-ce au prix de son identité. Elle stigmatise le perdant, le loser, alors que l'échec remplit, dans la vie professionnelle, le même rôle que le principe de réalité dans le développement de la personnalité. C'est lui qui fonde réellement l'expérience et la compétence, qui permet de réaliser son potentiel, qui apprend à encaisser les coups et à dissocier l'objectif professionnel assigné de l'identité profonde de la personne qui, elle, est permanente.

Mais surmonter l'échec implique d'abandonner l'idée que tout dépend de notre propre volonté pour reconnaître humblement que le patron, les consommateurs, les collègues n'ont pas forcément le même raisonnement ni les mêmes objectifs et que l'on n'a pas toujours de prise sur eux. Etre capable d'intégrer ou, mieux, de revendiquer ses échecs permet de passer une étape supplémentaire dans la vie professionnelle.

40 ans : Assumer les responsabilités et la solitude du "chef "
C'est vers 40 ans que démarre la principale crise professionnelle qui prend parfois des allures de séisme. Elle coïncide souvent avec une remise à plat de tous les facteurs personnels : couple, famille, style de vie, etc. Le professionnel de 40 ans a quinze ou vingt ans de carrière au compteur. Il est en pleine possession de ses compétences. Il a acquis ses premiers cheveux blancs et ses premières responsabilités. Il a perdu quelques illusions sur l'entreprise (ce n'est ni une famille ni une maman), sur lui-même ("Je ne suis pas tout le temps parfait") et sur les autres ("Ils ne fonctionnent pas tous comme moi"). "J'étais comblé, raconte ce chef d'atelier de 38 ans, et, pourtant, je ne dormais plus. Je ruminais les mêmes questions : "Est-ce que je vais faire ce boulot toute ma vie ?" "A quoi je sers ?" "Est-ce que je suis un bon chef ?"

Devenir un " chef " - accéder à une responsabilité - impose, en effet, un nouveau deuil : celui d'être aimé. Quel que soit son niveau, le responsable fait l'expérience de la solitude. Combien de cadres compensent celle-ci par des comportements symptomatiques qui vont du " donjuanisme " à la névrose obsessionnelle, en passant par des crises de dépression, des somatisations, des épisodes maniaques. A la base, toujours le même phénomène de surinvestissement : la personne disparaît derrière sa fonction. Le " que faites-vous dans la vie ? " des dîners en ville borne l'horizon de la définition sociale au faire et au paraître. Le licenciement, la mutation imprévue seront vécus comme une perte d'identité. L'approche de la cinquantaine aussi.

50 ans : Accepter l'arrivée de challengers plus jeunes
A 50 ans, le professionnel voit arriver dans son environnement des challengers plus jeunes, plus actifs, sans états d'âme et mieux adaptés à un environnement qui change rapidement. Il lui faut donc, s'il veut conserver un territoire, changer encore une fois de rôle et se transformer en mentor. Beaucoup se reconvertissent dans le conseil, forment des jeunes, prennent des responsabilités socioprofessionnelles. " Je ne peux pas accepter d'être mis sur la touche ! proteste Raymond, informaticien de 52 ans, qui lutte pour rester dans le coup de l'évolution technologique. Les jeunes ont des compétences techniques mais moi j'ai plus de recul. Mon expérience est un atout ! "

A trop faire le grand écart, pourtant, certains quinquagénaires se retrouvent loin de leurs compétences de base et incapables d'évoluer. 50 ans, c'est l'âge où l'on reste plus d'un an au chômage, incapable de se redéfinir et de surmonter la rupture (" pressé comme un citron ! "), c'est l'âge des placards dorés pour les dirigeants crispés sur leurs modes de fonctionnement obsolètes. Mais c'est aussi l'âge où, n'ayant plus rien à prouver, on ose enfin se lancer dans l'aventure d'une création d'entreprise ou d'un changement radical d'activité. Pour d'autres, qui vivent sur les maigres dividendes de trente ans de bons et loyaux services, l'approche de la retraite est vécue comme une véritable mort professionnelle. 
 60 ans Faire le deuil de sa carrière
La dernière grande crise de la vie professionnelle frappe entre 60 et 65 ans et vient, elle aussi, du décalage entre images interne et externe. "Je trouve cela totalement injuste, soupire Marianne, qui a mené de front l'éducation de ses trois enfants et une carrière de commerciale. Dans ma tête, j'ai encore 40 ans et des tas de choses à prouver. J'ai toujours eu une vie très active : que vais-je faire de mes journées ?"

Au premier étage d'une banque d'affaires parisienne, s'ouvre un couloir surnommé la "galerie des ancêtres". Tels des fantômes, les anciens cadres, incapables de décrocher, bénéficient là d'un petit bureau où ils viennent occuper la vacuité d'une existence dépourvue de sens depuis qu'elle n'est plus structurée par les responsabilités. Le travail, cette drogue dure, fabrique aussi ses toxicomanes. La crise de la retraite actualise l'angoisse de disparaître et précipite ses victimes dans le déni (rester dans le coup à tout prix), la dépression ou la dépersonnalisation (" Lorsque je rencontre quelqu'un, je ne sais plus comment me présenter ", confie cet ancien fonctionnaire).

Les crises professionnelles, par essence transitoires, permettent de mûrir et de se renouveler. Mais il est également possible qu'elles débouchent sur une profonde remise en cause et fassent émerger des problématiques plus profondes, nécessitant une aide thérapeutique.
Or, si la plupart des gens acceptent de se faire aider pour résoudre leurs problèmes psychologiques, sexuels ou relationnels, ils restent trop souvent seuls face à leurs problèmes professionnels, comme si le travail et la maison appartenaient à des galaxies différentes. Ce clivage injustifié aboutit juste à faire traîner les choses des mois ou des années. La vie professionnelle fait partie de la vie : les mêmes causes y produisent les mêmes effets ; les solutions qui valent pour l'une valent également pour l'autrE

REFLECHIR : La réflexion ne nuit pas à l'action

- Le bilan de compétences : chaque salarié y a droit au bout de 3 ans d'activité professionnelle. Réalisé par un cabinet spécialisé, il peut être financé par l'entreprise (12 000 à 45 000 F) ou pris en charge par l'AFR. Renseignements auprès de l'Unité de gestion des bilans de compétence : 01.42.53.09.85.

- L'outplacement : réservé aux salariés licenciés, il permet de faire le point, de déterminer un projet professionnel et de mettre en œuvre une recherche d'emploi efficace. Financé par l'entreprise, il coûte plutôt cher (50 000 à 100000 F). Renseignements auprès de l'Ascorep, organisme professionnel regroupant les principaux cabinets : 01.53.62.84.51.

- Le coaching : technique récente, elle a pour but d'accompagner la personne dans son développement professionnel. L'heure de coaching coûte entre 500 et 4 000 F. Société française de coaching : 01.42.24.12.84.

- L'Apec et l'ANPE mettent à la disposition de leurs adhérents (en recherche d'emploi uniquement) des Chéquiers bilan permettant de prendre en charge la quasi-totalité d'un accompagnement. Renseignements : 3615 Apec et agences ANPE.

- La psychothérapie : une crise professionnelle exprime souvent une problématique personnelle. Une thérapie d'accompagnement aidera à poser les vrais problèmes et à retrouver une nouvelle dynamique.

 

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